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GABON/ASSISES SUR LA VIE CHÈRE : UN ACTE DE NAISSANCE À LA NAISSANCE AU MENU

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Depuis ce mardi 11 avril, la capitale gabonaise accueille les assises nationales de la lutte contre la vie chère. Des points sensibles, tels que l’immatriculation des enfants dès la naissance, ont marqué les séminaristes de l’atelier Santé et éducation.

Le Premier ministre Chef du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a inscrit « La lutte contre la vie chère » comme première priorité de sa déclaration de politique générale. De la parole à l’acte, les assises nationales sur la vie chère organisées à Arambo semblent impacter plus d’un. Plusieurs ateliers ont retenu l’attention des participants, particulièrement celui de l’éducation et la santé avec la question des nouveau-nés sans acte de naissance. Un phénomène très connu au sein de la société, dont plusieurs moyens y ont été entrepris pour y mettre un terme.

Et pourtant, depuis mars 2022, les déclarations de naissance qui se faisaient auparavant 3 jours après la naissance à Libreville et 2 semaines dans les provinces, sont passé à 2 semaines pour les communes et 1 mois pour le reste du pays. Malgré cette mesure facilitatrice, le phénomène ne vient pas toujours à fléchir. Une situation qui pourrait s’expliquer entre autres par l’état de certains parents qui quittent nuitamment les maternités pour échapper à la facture liée aux frais d’accouchement, la discrimination à l’exemple des femmes pygmées qui sont très mal reçues dans les maternités, l’ignorance des procédures et de délais pour les parents

Des solutions pour y remédier ?

Les débats sur la question des enfants sans acte de naissance a fait naître des propositions diverses à évaluer. Plusieurs de ces mécanismes devant contribuer au rabais de ce phénomène sont envisageables ; notamment « l’immatriculation des enfants dès la naissance, en ayant un service civil » qui permettrait d’établir un acte de naissance au nouveau-né à l’aide du certificat de naissance.

Plus de 15 000 gabonais sans acte de naissance…

C’est ce que révèle une enquête effectuée par le gouvernement en 2014, ayant permis d’identifier 15 115 personnes sans acte de naissance sur l’ensemble du territoire national. Cette enquête, dont les chiffres ont vraisemblablement évolué, met en lumière les difficultés rencontrées par une grande partie de la population gabonaise, quelle que soit sa zone de résidence. Un fait pour le moins étonnant qui suscite des interrogations de la part de certains membres du gouvernement jusqu’à ce jour.

Par LINA WM

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